Since forming in 2008, boozy Nova Scotia rockers The Stanfields have been making their mark with a sound drawn equally from punk rock and the Celtic and Maritime music of their hometowns.

In 2010 they released their debut record, Vanguard of the Young and Reckless, which turned heads and earned the band a place on stages as big as the 2010 Vancouver Olympics and the 2011 Canada Games opening ceremony. They also won multiple 2010 Music Nova Scotia Awards.

The video for their second single “Ship To Shore” earned constant rotation on MuchLoud. Recently they took home the 2011 Rising Star of the Year award at the East Coast Music Awards and were voted “best band to get trashed to” by readers of Halifax weekly The Coast. Last fall they toured the U.S. for the first time, winning fans while opening for Celtic punk rockers Flogging Molly. What’s next for the Stanfields? “Recording, touring, sweating, touring, drinking, and more touring!” says guitarist Jason MacIsaac. Their next album is due out in 2012.



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Malgré ses 25 printemps, Salomé Leclerc a déjà une feuille de route impressionnante.
Après un passage remarqué à l’événement Secondaire en spectacle, elle enchaîne avec Cégeps en spectacle en 2006. Puis, elle est finaliste au Festival international de la
chanson de Granby ainsi qu’à Ma première Place des Arts en 2009. Ce qu’elle reticent de ces participations : des rencontres déterminantesn ainsi qu’une visibilité accrue.

« Souvent, je recevais des courriels de la part de gens qui m’avaient vue à la télé. Ils voulaient savoir si j’étais la finaliste de tel ou tel concours ! J’ai commencé à attire l’attention du public et des médias à ce moment précis. Avant même d’avoir fait paraître un disque, les journalistes avaient déjà entendu parler de moi. Ils savaient qui j’étais. Il y a eu un buzz et j’ai senti que l’étape des concours était révolue pour moi. J’étais allée chercher ce que je voulais. Il était temps de passer à autre chose, » raconte-t-elle.

Délaissant son piano, la chanteuse francobritannique Émily Loizeau a accepté de se retrouver derrière la console pour la première fois et de réaliser Sous les arbres, le premier album de Salomé Leclerc, paru l’automne dernier. C’est lors d’un stage d’écriture dans le sud de la France (les Rencontres d’Astaffort) en septembre 2009, que les deux femmes se rencontrent. La chimie est instantanée. « C’était la marraine de l’événement. Un soir, je lui ai chanté une chanson et elle a aimé. À mon retour au Québec, j’ai écouté ce qu’elle faisait et j’ai eu un coup de coeur pour Pays sauvage, son

deuxième album. Un an plus tard, je pensais à la direction de mon disque et j’avais dressé une liste de réalisateurs potentiels. J’ai proposé son nom à mon équipe. Émily a un côté à la fois très franc et folk et elle aborde les choses d’une façon assez crue. Elle a une drive que je voulais retrouver sur mon album. Elle était un peu inquiète, mais elle savait où je voulais m’en aller avec ce projet. Il y avait un risque, mais on était tous prêts à le prendre, » avance Salomé.

Enregistré à Paris et à Montréal, Sous les arbre renferme 12 morceaux de folk-pop texturé et chaleureux, parfois agréablement mélancolique. Composées il y a deux ou
trois ans, la majorité des chansons de l’album ont eu le temps de mûrir sur scène, puis en studio. Ayant un faible marquee pour la tranquillité, Salomé échafaude ses chansons d’une façon pour le moins particulière. Elle explique : « D’abord, il faut que je sois toute seule dans ma bulle, chez moi ou dans une pièce isolée. Il ne faut pas que quelqu’un entende quoi que ce soit. Ma méthode d’écriture est un peu inconsciente. Lorsque je m’assois, je n’ai jamais le sujet d’une chanson. Je lance des mots, des phrases au hasard, j’étale des emotions sur papier et je brode autour de ça. Il y a parfois des influences de ce que j’ai écouté récemment qui me reviennent. Aussi, je suis très attentive à ce qu’on me raconte. J’emmagasine ce qu’on me dit, je laisse le temps passer et ensuite, ça sort naturellement. »

Grande admiratrice de l’oeuvre de la Britannique PJ Harvey, Salomé ne néglige pas non plus l’impact déterminant de Feist, Richard Desjardins, les albums Jaune et Soleil de Jean-Pierre Ferland ainsi que leQuébec love de Robert Charlebois (qu’elle affirme connaître presque par coeur).
« C’est un disque marquant pour moi. J’ai toujours écouté énormément de musique
francophone et québécoise. Je n’écris pas en anglais et je ne suis pas très à l’aise dans cette langue même si j’apprécie de nombreux artistes anglos. Mon faible, c’est la langue française et toutes ses subtilités, le son des mots, l’écriture. Ça demeure avec
moi encore aujourd’hui, » avoue-t-elle.

La jeune femme est-elle inquiète des nombreux bouleversements qu’a connu l’industrie de la musique au cours des dernières années ? « Tu sais, j’en viens à croire que le choc serait plus grand encore si j’en étais à mon troisième ou quatrième album. Étant donné que c’est mon premier, tout est encore nouveau pour moi. Tout est frais et excitant. En ce moment, je ne m’en fais pas trop. Il faut se coller à la réalité, exploiter ce qui fonctionne et y aller avec le progress et l’avancement technologique. »

Parallèlement à la tournée qui se trame le printemps prochain, Salomé souhaite développer l’art de la co-écriture et explorer les différentes possibilités en territoire européen. « On est en train de travailler fort pour faire sortir le disque là-bas. Ça pourrait coïncider avec le début de l’année. Je souhaite retourner faire un petit tour.

Beaucoup de diffuseurs s’intéressent à moi. Si ça fonctionne, tant mieux, mais je ne me
mets pas de pression. Tout en musique est une question de feeling. Il s’agit de suivre son instinct. Il y a une grande question de timing également. Et ça, je n’ai pas de contrôle là-dessus. Mais je ne fais que commencer. Les possibilités sont infinies. »



This year, Canadian classical composers have cause to celebrate: the Canadian League of Composers (CLC) has turned 60, and is still going strong.

Members of “the League” (as it’s commonly called) feel they’ve come a long way since the CLC was created. In May, at a balloon-festooned reception at the Canadian Music Centre in Toronto, the mood was festive and upbeat.

“When the CLC first started out,” explains composer Victor Davies, “performances of Canadian works were very few. But today, performance opportunities are manifold. Orchestras are playing Canadian music, and we have many contemporary-music groups across the country. Operas, string quartets, concert bands – today there are lots of opportunities for Canadian composers.”

Back in 1951, the League was a small, exclusive club, with just 20 members. But Canada in the early 1950s was full of can-do optimism and national pride: anything seemed possible.

Today, the CLC has grown substantially. “The current membership is around 350,” says the CLC’s former president, Toronto composer James Rolfe, with quiet pride. “Within the last five years we’ve grown by about 100. We’re trying to be more active and reach out to those who haven’t joined. Anyone who’s active as a composer, full time or part time, is welcome.”

Helping this recent boost in membership has been ongoing funding from the SOCAN Foundation, which has supported the League’s operating expenses for the last decade.

It might come as a surprise that there are so many classical composers in Canada. Most are trained in universities or conservatories, and they usually write concert music – although opera is a growing interest.

On the other hand, most League members aren’t getting rich from what they do. According to Rolfe, the number of CLC composers who earn a living from writing music “is probably 20 or less – maybe closer to a dozen.”

Nevertheless, the League stands behind the principle that composers should be paid and has established commissioning rates. If you hire a CLC composer to write a 10-minute string quartet, it will cost $4,350; a 20-minute orchestral work will run you $14,300.

The League’s newly elected president, Jennifer Butler, is a Vancouver-based composer who’s supplemented her income over the years as a flute teacher. At 35, she just finished a doctorate in music at the University of British Columbia and is one of the younger members of the CLC.

“About four years ago,” she recalls, “the League held a career development workshop in Vancouver on grant writing, so it made sense at the time for me to join. We [classical music] composers don’t have anyone representing us but ourselves. The League fills a void.”